Mohamed Mejri, de Lampedusa au yacht de Tarak Ben Ammar
Mohamed Mejri est un adolescent de 18 ans que l'on nomme communément en Tunisie "Harraga". Il a quitté la Tunisie via Sfax grace aux 1700 Dinars que sa mère a du emprunté à sa famille pour envoyer son fils à bord d'un bateau avec 70 autres compatriotes qui ont pour seul reve atteindre l'Europe. Je l'ai rencontré à Cannes déambulant la croisette et je l'ai abordé. Il a eu peur avant de me répondre, mais en lui montrant ma carte de presse, une sympathie s'est rapidement installé. Doucement, J'ai réussi à le dévoiler. Il m'a montré alors un passeport vert ou est écrit en caractère or "Republicca Italiana", Mohamed est harraga qui a accosté dans l'ile de Lampedusa une nuit de Mars dernier. Je lui ai alors demandé de bien vouloir me raconter les péripéties de son périple jusqu'à son arrivée à Cannes, ce qu'il a fait. Au cours de son récit j'ai senti une amertume qui se dégage, je lui ai alors proposé de raconter ce récit
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